30.05.2007

Journée Africaine contre le G8 2007

Dépuis plus de 500 ans les relations entre les puissances
occidentaux et l‘Afrique n‘est basé que sur la continuité de
l‘exploitation et de dénigrement du continent Africain et des
africains. Le manque crucial d´ouvriers ammena les européens
à s‘accaparer de l´Afrique à la recherche des nouvelles
forces ouvrières pour la production des denrées comme
le tabac, le sucre, le coton, le café, et l‘or. Ceci a été réaliser
par l‘esclavage forcé du peuple africain, qui est aujourd´hui
considéré comme le premier crime commis contre le peuple
africain par les occidentaux et les américains. Pendant cette
ère, les africains furent brutalement arrêtés, et transférés
par les européens dans les conditions critiques qui ammena
à des millions de perte de vies. Ceux qui résistaient aux
conditions inhumaines de voyages, furent forcés à travailler
pendant des longues heures sans repos dans les plantations
et d‘autres secteurs économiques. Cette brutalité inoubliable
conduit à la production des produits ci-dessus mentionés
qui étaient vendues en Europe et Amérique et qui ont contribués
aux richesses de ces continents.

Un autre crime contre le peuple africain eut lieu en 1884.
Pendant cette ère les européens commirent leur second crime
contre le continent africain. C´était l‘ère coloniale. Les
européens comme les missionnaires, les commercants, les
fermiers et les administrateurs trouvèrent en l‘Afrique un grenier
riche en ressources humaines et économiques pour venir
à bout de la pauvreté qui sévissait en Europe. Pour accomplir
ce projet, la decision fut prise en Allemagne lors de la conférence
de Berlin de 1884. Le chancelier allemand de l´époque
Otto Von Bismark invita ces collaborateurs européens et
américains le 15 Novembre 1884 à participer à cette conférence
dans laquelle des decisions stupides, raciste et patriarchal
étaient prises pour partager l‘Afrique comme un gâteau.
Cette décision facillita la destruction de l‘Afrique par les européens.
Ceci a contribué à la destabilisation politique, sociale,
économique et culturelle de l‘Afrique et institua des interminables
geurres et souffrances décimant des millions de vies.
La civilisation Africaine perda sa course et l‘Afrique se trouve
aujourd‘hui piégé entre deux mondes. Dans le premier
monde malgré tous ces resssources naturelles, l‘Afrique est
toujours montrée comme le continent le plus pauvre du monde,
comme un continent épidémique, „sou-developpé“ et qui a toujours
besoin d‘aide européenne et américaine. Dans le deuxième
monde l‘Europe et l‘Amérique sont les sauveurs de l‘Afrique en
matière de resolution de leurs conflits, prêtant l‘argent au continent,
étendre leur civilisation et détermine comment l‘économie
et la polotique africaine doit fonctionner.

A travers cette dynamisme patriarchale, de destruction et de
dénigration continue, l‘Europe et l‘Amérique réalise leurs anciennes
stragtégies qui est devenue caduque. Ils embarquent avec
des nouvelles stratégiques sataniques pour davantage empirer
la situation de l‘Afrique. C´est la soi-disante mondialisation. La
mondialisation a pris l‘Afrique en otage. Elle a renforcé le control
économique totale de l‘Afrique par des institutions internationales
comme celle de Bretton Wood, Le FMI et la Banque Mondiale.
Ces institutions ont imposés le soi-disant projet de recouvrement
économique ( les africains le nomment le projet de regression
économique). Exemples: le soi-disant Programme Econmique
d‘Ajustement Structurel (PEAC)( les africains le nomment le Projet
Economique de Souffrance Ajoutée) (PESA) qui n‘ont pas de
rapport avec des réalités culturelles, politiques et économiques
du continent. Ces projets a géneré des crises politco-économique
avec pour conséquence la destruction des certains Etats.
Cette stratégie d‘exploitation patriarchale et raciste du monde occidental
a largement contribué au deplacement massif forcé des
peuples africains à la recherche de protection. Une protection qu‘ils
ne peuvent pas avoir à cause des lois inhumaines mises sur pieds
par les pays occidentaux. Au contraire les peuples africains sont
accueillis avec un haut sentiment de racisme et d‘hostilité. Ils sont
regardés comme des citoyens de seconde classe, ils sont tués, brûlés
et brutalisés par les politiciens, les policiers et la société civile.
Recemment, les européens ont institué une politique pour
empêcher les africains d‘entrer en Europe et ont construit des
camps où sont gardés les candidats à l‘immigration dans les pays
tels que la Libye, la Maroc, l‘Algérie et la Tunisie. Pendant ce temps
ils ont le droit d‘entrer et de vivre en Afrique comme ils veulent.
Nous, c´est-à-dire les Africains vivants en Allemagne, Europe
et Amérique et d‘autres coin du monde, voyons cette
procedure comme raciste, destructive, exploitative, et inhumaine.
C´est pourquoi, nous devons venir ensemble pour
protester et faire connaître nos exigences non négociables.

Nous exigeons

1. La fin de l‘imposition des documents
occidentaux ou idées en l‘Afrique

Plusieurs documents utilisés en Afrique proviennent de l‘Ouest
avec des perspectives occidentales, les intellectuels, les politiciens
et les prenneurs de décisions africains sont complétement
absents. Cette stratégies montre l‘attitude raciste
et dominante dans la mesure où ces recherches ne sont pas
réalisées en Afrique. Ces documents venant de l‘occident ont
contribués à faciliter la dépendance africaine par rapport à
l‘Europe. Ceci peut être vue de deux sens: Le programme éducatif
occidental est imposé en Afrique par la Banque Mondiale.
Malgré que certaines intituts professsionelles comme „Educational
Research Network of Southern and Eastern Africa“
(ERNESA) avec ses membres ont déjà discuté d‘une manière
professionnelle un programme approprié pour l‘Afrique.
L‘autre exemple est le Nouveau Partenariat pour le developement
de l‘Afrique (NEPAD) Ceci est connu en Afrique comme
un nouveau partenaire pour la continuité de la destruction de
l‘Afrique. Ceci est un document dans lequel les puissances
européennes decide avec des marionnettes gouvernementales
pour continuier le sous-développement et la division de
l‘Afrique.

2. Paillement et Réparation

En soutien au ITRAP, les Africains à travers le monde exigent
que l‘Europe et l‘Amerique demandent Pardon aux peuples
africains et paient les reparations sur les différents crimes
commis à l‘encontre de ces derniers pendant l‘esclavage
et la colonisation. Les brutalités exercées durant l‘ère de
l‘esclavage étaient nombreuses. Beaucoup d‘africains étaient
faits esclaves et transférés dans des situations critiques; ils
étaient forcés à travailler dans les conditions inhumaines qui
entrainaient des millions de morts: Ceci est considéré comme
Crime Contre l‘Humanité. Tout ceci se suivirent par d‘autres
crimes commis pendant la colonisation durant laquelle les europeens
et les americains forcaient les africains du continent
à travailler comme des esclaves. Des génocides ont été conduites
dans certains endroits comme la Namibie où les peuples
Hereros étaient presque complètement éradiqués par les

troupes coloniales allemandes. Pendant l‘ère coloniale et esclavagiste,
une énorme quantité des ressources minérales ont
été volées de l‘Afrique. A cause de cela, nous interpellons les
américains et les européens à assumer leurs rseponsabilités
et demander Pardon et payer pour les crimes perpétués pendant
l‘esclavage et la colonisation comme reparations. Tous
ces crimes sont considérés comme Crimes Contre l‘Humanité.

3. Annulation de Dett

Nous exigeons l‘annulation pure et simple de la soitdisante
dette. Un créancier ne peut pas devoir un débiteur. L‘Europe
et l‘amérique doivent à l‘afrique. Nous appellons tous les gouvernements
européens à rappatrier tous les fonds volés en
Afrique et gardés dans leurs banques. Beaucoup de marionnettes
ont volé de l‘argent en Afrique qu‘ils ont gardé en Europe.
Cet argent qui soutient l‘économie eurpéenne doit etre
rappatrié en Afrique.

4. Stop toutes sponsorisations des conflits en Afrique

Les guerres en Afrique sont toujours perpétrées par les pays
signataires de la Conférence de Berlin dans le but d‘extraire
les minérais tels que l‘or, le diamant, le pétrole, le café, le thé,
le coton, l‘uranium, le coltan, etc…
Beaucoup de sociétés européennes sont impliquées dans cette
guerre de Buisness. Pour mieux réussir, ils exportent les armes
aux siegneurs de guerres qui metten l‘Afrique en confusion
et entre-temps ils exploitent ses minérais en l‘abscence
de tout controle. Ceci est vérifiable dans les pays en guerre
comme la RDC, la Sierra- Leone, la Somalie, le Soudan, le
Tchad, l‘Angola, etc….
Ces guerres ont détruit la vie sociale, culturelle et obligé des populations
à migrer dans des endroits où ils ne sont pas toujours
les bienvenus. Les pertes de vie sont incomptables et les épidémies
croissantes. Nous exigeons un arret complet et immédiat
de toutes ces guerres, l‘arret total d‘exportation des armes
en Afrique. Que les occidentaux laissent aux africains les moyens
de developper les stratégies pour résoudre leurs conflits.

5. Non aux Propositions de la Chancellerie
allemande sur l‘Afrique

La vision de la chancellière allemande Agela Merkel pour l‘Afrique
est celle que chaque Etat européen doit sélectionner en Afrique
un pays comme partenaire qu‘il doit developper. Nous considérons
ceci comme un challenge pour les Africains. Cette stratégie
conduit à la repétition de l‘histoire des territoirs sous-mandats.
Après la deuxième guerre mondiale les européens ont divisé
les pays africains en territoires pour les préparer à acceder à
„l‘indépendance“ et au „developpement“. Malheureusement les
pays européens avaient implimenté des principes et des structures
dures pour maintenir l‘Afrique sous-developpée, sous leur
dépendance. Nous interpellons l‘Europe à laisser l‘Afrique le soin
de forger elle-meme sa propre politique de Developpement politique,
économique et culturelle. L‘Afrique a besoin d‘une rèelle
indépendance pour enfin choisir elle-meme ses partenaires et non
des partenaires choisis seulement par les européens.

Organisateur:
Flüchtligsinitiative
Brandenburg
et Africans’ Perspective
en Cooperation avec:
Bildungswerk
der Heinrich Böll Stiftung