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2007-02-07

Arrêtez le sommet des G-8 ! Syndicalistes sur la scène mondiale !

Syndicalistes contre la compétition de location et le dumping salarial mondial

En tant que syndicalistes de beaucoup de pays nous faisons partie du proteste contre le sommet des G-8 en 2007 à Heiligendamm. Comme aucune autre institution internationale ces rencontres annuelles sont des symboles de la dominance mondiale néolibérale.

Des sommets économiques mondiaux servent à la coordination mondiale et à la division du pouvoir. De cette façon ils stabilisent l’ordre économique mondial avec toutes ses conséquences de plus en plus désastreuses pour la majorité des hommes. Une minorité élitaire dans ce contexte s’approprie la richesse que des millions de gens produisent.

Nous appuyons les protestes contre les stratégies impériales de dominance et les guerres, contre l’exploitation voleuse de la nature et le changement climatique de plus en plus menaçants. Contrairement à ses promesses le capitalisme mondial pousse l’humanité dans la crise existentielle. Sans paix tout n’est rien. Et sans réponse à la catastrophe climatique menaçante tout n’est rien aussi.

La mondialisation des marchés du travail et du capital a opposé les travailleurs les uns aux autres sur le plan mondial. Sans scrupules les équipes de pays individuels, de branches et de locations sont jouées les unes contre les autres – dans une course au dumping pour les emplois, les conditions du travail, les salaires et la dignité humaine. En tant que syndicalistes nous demandons donc :

· Les normes de travail de cœur sont un droit humain et doivent être imposes en tant que normes minimales. Parmi eux comptent les droits à la fondation de syndicats et à la conduite de négociations collectives, l’élimination du travail des enfants et du travail forcé et l’interdiction générale de la discrimination dans le travail et dans les professions. Des infractions doivent être rendues publiques et punies par de lourdes sanctions.
· Durée du travail maximal : La redistribution du travail est le moyen décisif contre un chômage de 200 millions de chômeurs et 1,4 milliards de « travailleurs pauvres » partout au monde. Des avances de productivité au moyen de réductions du temps de travail doivent devenir progrès social : la semaine de 30 heures est l’objectif, la semaine de 40 heures doit devenir durée maximale du travail partout au monde.
· Des salaires minimaux qui existent déjà dans quelques pays, ne serait-ce dans une forme adéquate doivent devenir normes minimales mondiales. A 60% du salaire national respectif ils doivent s’épanouir et achever validité à l’échelle mondiale.
· Des systèmes de l’approvisionnement public existentiel et des garanties de l’avenir doivent être construits ou respectivement protégés contre la privatisation et la commercialisation. La santé, l’éducation, sécurité publique et les bases naturelles de la vie ne doivent pas être tournés en marchandise.
· Des droits de protection et de participation doivent être réglées par la loi pour garantir aux travailleurs/ses une protection minimale contre l’abus par les patrons.

La relation des forces entre le capital et le travail s’est drastiquement déplacée en faveur du capital au cours de la mondialisation. Les marchés de finances globaux et les compagnies agissant par-dessus les frontières entre temps disposent d’un potentiel de chantage gigantesque face aux États nationaux (dumping de taxes et environnemental, dérégulation des marchés du travail) et face aux syndicats agissant uniquement à l’échelle des pays individuels.

Il faut que nous sortions de cette défensive historique en traçant de près le capitale, en surmontant les barrières linguistiques et l’ignorance mutuelle et en reconnaissant le commun dans nos intérêts, en collaborant par- dessus les frontières sur tous les niveaux et en nous rassemblant pour le proteste et la résistance comme lors de la manifestation contre la directive Bolkestein, des grèves internationales des ouvriers des ports et des mariniers et maintenant en juin 2007 contre le Sommet Économique Mondial à Heiligendamm.

Nous savons que nous nous trouvons seulement au début de ce chemin. Mais nous savons aussi que c’est seulement en surmontant notre concurrence mutuelle et à l’aide de syndicats que nous pourrions nous opposer d’une façon effective au capitale globalisé dominant à l’échelle mondiale.

Signataires
(Sélection, une publication avec tous les signataires primaires suivra)

Detlef Baade, conseiller d’entreprise/Représentation Schweb/K-Sbv, Hamburg
Hagen Battran, président de district du GEW, Freiburg
Gerd Buddin, vice président du syndicat de ver.di, District de Berlin
Patrick von Brandt, secrétaire régional de jeunesse de ver.di de la région Niedersachsen-Bremen
Jeanine Geißler, chargée d’éducation de la jeunesse de ver.di, Hannover
Werner Dreibus, représentant de l’IG Metall, Offenbach
Roland Hamm, premier représentant IG Metall, Aalen
Ralf Krämer, secrétaire de ver.di, Berlin
Walter Mayer, secrétaire syndical d’IG Metall en pension, Berlin
Bernd Riexinger, gérant exécutif de district de ver.di, Stuttgart
Werner Sauerborn, secrétaire de ver.di, Stuttgart
Heidi Scharf, premier représentante d’IG Metall, Schwäbisch-Hall
Michael Schlecht, secrétaire de ver.di, Berlin
Berno Schuckart, représentation des membres, ver.di Hamburg
Sibylle Stamm, présidente de région de ver.di, Baden-Württemberg
Roland Tremper, gérant exécutif de district de ver.di, Berlin
et beaucoup d’autres…

Contacte :
Dirk Spöri, spoeri@gmx.net, Tel. 0160/7942195, Auwaldstr. 29, 79110 Freiburg
Werner Sauerborn, werner.sauerborn@t-online.de
Traduction: Carla Krüger, carlakrueger@t-online.de