2009-04-07 

Communiqué du NPA. Le droit de manifester bafoué à Strasbourg.

Le NPA et Olivier Besancenot dénoncent les agissements scandaleux du préfet et de la police qui ont tout fait pour provoquer des affrontements. Ils portent l’entière responsabilité des violences.

Depuis des semaines, les autorités font tout fait pour faire échouer la mobilisation contre le sommet de l'OTAN : refus de négocier un parcours acceptable, les "anti-guerre" étant obligés de manifester dans une zone industrielle désertique à la limite de Strasbourg, hébergement des manifestant-es sur un terrain vague à 7, 5 km du départ de la manifestation, interdiction de tout cortège pour s'y rendre.

Les intimidations, provocations policières se sont multipliées avant et surtout lors de la manifestation du 4 avril. Au mépris de leur propre engagement, les autorités ont rendu l'accès au point de départ de la manifestation quasi-impossible. Le rassemblement qui devait permettre le départ de la manifestation a été bombardé de gaz lacrymogènes puis les multiples charges, durant le parcours, les tirs de flash-ball contre les manifestant-es ont blessé 150 personnes dont plusieurs militant-es du NPA.

Le NPA et Olivier Besancenot exigent la libération immédiate de tou-te-s les interpellé-es. Le pouvoir instrumentalise les violences qu'il a lui-même orchestrées pour tenter d'occulter le caractère massif de la protestation contre le sommet de l'OTAN qu'il n'a pu qu'entraver mais pas empêcher.

Ces provocations et manœuvres ne pourront tromper la population sur la nature de la politique que les grands de ce monde ont mis en place tant à Londres au G20 qu'à Strasbourg au sommet de l’OTAN.

Leur hypocrisie et leurs mensonges ne peuvent masquer le fait, que, loin de protéger les populations des conséquences dramatiques de la crise du capitalisme, ils n’ont qu’une volonté : sauver leur système en faillite, faire payer la crise aux travailleurs et aux peuples.

Le 6 avril 2009.